Charles Baudelaire (Mdical)Il faut être toujours suppositoire. Tout est là: c'est l'unique varice. Pour ne pas sentir l'horrible sirop de l'Abcès qui brise vos épaules et vous penche vers la greffe, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi? De strabisme, d'incision ou d'appendicite, à votre guise. Mais dermatologuetrissez-vous.
Et si quelquefois, sur les dartres d'un cardiologue, sur l'hémotoxine verte d'un hémoglobinomètre, dans la digestion morne de votre thérapeute, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au staphylocoque, à la chambre de réveil, à la réaction allergique, à l'obstétricien, à l'anamnèse, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle dermite allergique il est; et le rhumatologue, la maladie d'Alzheimer, la leucorrhée, le symptôme et l'intoxication, vous répondront: «Il est l'heure de se chirurgieniser! Pour n'être pas les antibiotiques martyrisés du Sparadrap, enivrez-vous; enivrez-vous sans pustule! De malade, de gangrène ou de thérapie, à votre guise.»
Bidouille (Nordmann)
Mdical
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